J'ai vraiment de la chance : Bernard D. me fait rencontrer le dernier fabriquant de Makila , cet objet qui est encore de nos jours un symbole de puissance, autorité et reconnaissance. Sans qu'il l'ait voulu, je "croque" Charles devant le néflier qui est sa "matière première" et qui fait de son atelier une "Entreprise du Patrimoine Vivant" .
Dans cet atelier 7 générations se sont transmis le secret de famille pour tresser le cuir, ciseler l'or ou l'argent, créer ou reproduire des motifs (toujours par paires), travailler le néflier avec des poinçons, limes, compas et marteaux personnalisés par les 6 artisans. Le travail du makila a été inscrit à l'inventaire des métiers d'art rares de l'Unesco.
Je quitte Charles Bergara, chaleureux "Bonhomme" qui, bien qu'ayant connu les plus grands de ce monde et fait la "une" à la télévision, me dit au revoir avec une "bise" bien affectueuse. Merci Monsieur Bergara, j'ai passé avec vous un excellent moment de partage et beaucoup appris sur votre passion.
Je rejoins Cambo les Bains où vécut Edmond Rostand dans une superbe maison bâtie sur un terrain de 4 hectares où les jardins font de ce lieu un "petit Versailles"
Plans d'eau, miroirs et fontaines cassent la monotonie des allées de ce parc de 4 hectares où s'activent tout au long de l'année 6 jardiniers seulement.
Aujourd'hui , je vais faire la "tournée des Chapelles" . J'avoue avoir un coup de coeur pour celle de Bidart.
Sur la colline Sainte Barbe à St Jean de Luz la lumière sur la Chapelle St Firmin est exceptionnelle.
Des clochers à l'architecture octogonale assez surprenante émaillent le ciel Basque.
L'une des deux dernières "atalayes" de la côte, désormais munie d'un sémaphore, permet aux bateaux de s'aligner pour accéder au port de Guéthary où ils seront hissés au sec.
Mon séjour Basque s'achève avec la visite de Ciboure où j'ai déniché un obélisque .
Et, comme tout Biarrot qui se respecte, ce matin avant le départ, j'irai voir les vagues et respirer les embruns.
Belle journée, bisous !
Cathy